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INTERVIEW DE MATTHEW CLARKIN
Encore un match que l'on perd sur un essai à zéro passe, ça devient lassant et ça nous coûte cher. Que faut-il faire maintenant ?
Si je savais répondre à cette question, je serai certainement avec l'équipe de France. (Rires). Je ne sais pas, c'est toujours le même problème, il faut trouver la balance entre jouer et ne pas jouer. Pour gagner et prendre le point de bonus, il faut jouer et prendre des risques. C'est toujours le même problème, ça ouvre la porte aux autres équipes pour nous contrer. Il faut que l'on apprenne à mieux maîtriser nos fins de matchs.
Pour la première fois de son histoire, l'Union accède aux phases finales, et tu es le capitaine de cette équipe. Es-tu fier de tes coéquipiers ?
Oui, très fier, oui ! Oui parce que c'est une équipe nouvelle, qui n'avait pas de cohésion et d'expérience comme des autres équipes, et malgré tout ça on a réussi à mettre en place notre jeu. Et même si l'inconstance est notre point faible, on a vu quand on était tous ensemble et très appliqués que l'on pouvait rivaliser et battre n'importe quelle équipe.
Grenoble en deux rencontres ne nous a pas battus cette année. Est-ce un avantage psychologique pour nous qui allons nous retrouver dans un stade à 99,999 % hostiles ?
Je ne crois pas non, parce que les matchs de phases finales n'ont rien à voir avec les matchs de championnat. C'est un truc complètement à part, tous les matchs précédents sont complètement oubliés, et on ne va pas les revivre.
Donc tout est possible, comment vois-tu ce match ?
Bien sûr, tout est possible. Je suis naturellement optimiste. Je suis convaincu que si on arrive à faire notre match on a les moyens de les battre.
Merci Matthew et bon match.