Tauleigne : franchir une étape dans l'histoire de l'UBB
Le troisième ligne de l'UBB, Marco Tauleigne, revient sur l'importance que revêt la réception d'Edimbourg samedi à 13h45 à Chaban.
.jpg)
Quel souvenir gardes-tu du match aller ?
Je me souviens d'un match compliqué avec pas mal d'intensité, un temps plutôt froid, c'était un des premiers matches pour nous où il faisait froid et on avait eu du mal à se mettre en route. On avait eu du mal à mettre notre jeu en place en première période puis on avait réussi à réguler et à revenir au score en seconde.
Tu t'étais blessé sur ce match...
Oui, je n'avais pas joué longtemps. J'étais remplaçant et je n'avais joué que six minutes lorsqu'un joueur écossais m'est retombé sur la cheville après un saut en touche. Plus de peur que de mal mais ça m'avait empêché de continuer le match. J'avais été arrêté 10 jours.
Quel importance revêt le choc de samedi ?
L'équipe qui gagnera ce week-end sera qualifiée pour les quarts-de-finale. Il est important parce que l'UBB n'a jamais atteint la qualification, que ce soit en Coupe d'Europe ou en Top 14. Ce serait très bien pour nous, pour le club et les supporters, de pouvoir franchir une étape de plus dans l'histoire de l'UBB.
Toi qui a fait tes classes à l'UBB, ça a une valeur particulière de ramener une qualification ?
Oui c'est important, je suis venu à l'UBB dans l'optique de créer quelque chose, même si à l'époque il fallait que je fasse mes preuves. J'aimais bien l'idée d'évoluer dans un club qui allait grandir, j'aimais l'idée de faire partie de ce projet. On a eu du mal à franchir un palier. Je pense que cette année les cartes sont dans nos mains, à nous de donner le maximum, en commençant par samedi en gagnant contre Edimbourg.
Si on se qualifie en Coupe d'Europe, ça montrera qu'on a fait des efforts, qu'on envie de grandir et d'y arriver, et qu'on continue de construire l'histoire de l'UBB.
Marco Tauleigne, troisième ligne de l'UBB
Ça te tient à coeur d'offrir ça au public de Chaban ?
C'est important, je me souviens de mes premiers matches en pros, ou ceux auxquels j'allais en tant que supporter lorsque j'étais en Espoirs, il y avait vraiment une très grande ferveur, énormément de personnes venaient au stade soutenir l'UBB. Ça s'est un peu essoufflé les années qui ont suivi... Peut-être pas à cause de nos résultats mais peut-être à cause de notre état d'esprit, je pense qu'il a manqué quelque chose. J'ai l'impression que cette année on arrive à reconstruire ce qu'on a perdu avec nos supporters. Si on se qualifie en Coupe d'Europe, ça montrera qu'on a fait des efforts, qu'on envie de grandir et d'y arriver, et qu'on continue de construire l'histoire de l'UBB.
A quel type de match t'attends-tu ?
Je pense que ce sera un match très dur car Edimbourg est dans la même position que nous : celui qui gagnera le match se qualifiera. Ils vont venir armés et avec l'intention de gagner. En tout cas nous avons très bien commencé la semaine pour être bien préparés, j'espère qu'on sera tous mobilisés samedi, joueurs, staff et supporters, pour gagner.
Quelle pourrait être la clé de la victoire ?
Comme on se l'est dit, c'est un match où il y a beaucoup d'enjeu. Il faudra être plus appliqués, plus concentrés, avoir plus envie, soigner les détails... Ça se joue à pas grand chose mais c'est ce petit plus sur chaque domaine qui arrivera à nous faire gagner le match.
La préparation pour un match européen change-t-elle par rapport au championnat ?
Franchement ça ne change pas. On prépare les entraînements et les vidéos de la même manière, en s'adaptant à l'adversaire que l'on va affronter. Le seul truc qui change c'est l'arbitrage. C'est différent par rapport au Top 14.
Il y a des joueurs à surveiller en particulier ?
Il y a Simon Hickey qui était là les années précédentes. Ils ont de très bons joueurs dans l'ensemble. Au match aller ils avaient laissé pas mal d'internationaux écossais au repos, ils seront certainement là samedi.
