Un club amateur à l'honneur : les minimes de la Pimpine
À l'occasion de la seconde journée de l'Investec Champions Cup qui aura lieu ce samedi 16 décembre à 16h15, les minimes de la Pimpine endosseront le rôle de ramasseurs de balles. En tribunes, leurs éducateurs et d'autres jeunes licenciés seront également présents, ainsi que de jeunes UBB Kids by McDonald's qui accompagneront les joueurs sur le terrain. C'est l'occasion rêvée pour vous les présenter !
Les minimes de la Pimpine
Fiche d'identité du club :
SA DEVISE : "RESPECT CONVIVIALITÉ ET PARTAGE !"
Nom du club : Rugby Club de la Pimpine
Date de création du club : 2017
Ville de résidence du club : Cénac
Niveau de la catégorie sénior du club : Régionale 1
Niveau de la catégorie féminine +18 du club : Régionale à X
Nombre de licenciés
École de rugby : 190
Jeunes : 80
Seniors : 90
Féminines : 25
Salarié : 4
Bénévoles : 60
Entre lucidité et ambition
par Gérard Piffeteau
La nécessité un jour s’est imposé de réunir ce qu’il restait des forces vives des clubs voisins de Cénac et Sadirac. Directement concernés, les responsables des deux écoles de rugby ont entamé le processus d’une entente qui devait déboucher ensuite sur une fusion passant par la mise en sommeil des deux clubs et la création d’une nouvelle entité. Ainsi est né en 2017 le Rugby Club de la Pimpine, appellation empruntée au ruisseau qui relie les deux villages des coteaux de l’entre-deux-mers aux portes de Bordeaux. Un joli nom certes, et une géo localisation aujourd’hui facilitée par la présence de six trophées sur les murs du club house cénacais.
Plus rapidement que prévu, le RCP s’est invité dans le championnat d’élite régional (R1). A-t-il atteint son apogée ? Entre ambition et lucidité le président Christophe Deguilhem appréhende différemment la question : « Nous ne sommes pas encore suffisamment structurés pour prétendre aux phases finales. Nous voulons nous asseoir en R1 et à une échéance de trois-quatre ans, figurer dans le haut du tableau. Ne pas subir mais être acteur. » La Pimpine poursuit son évolution positive. Le projet de tribunes devient réalité au stade de Cénac et l’amélioration des installations de Sadirac est au programme. Cependant, encore et toujours, ce sont les jeunes issus de la formation qui portent les espoirs du RCP. Ils sont 192 à l’école de rugby classée dans le Top 5 départemental, les cadets et juniors sont autonomes et cette situation est vécue comme une fierté. Mais un combat épuisant et quotidien doit être mené par Christophe Deguilhem et tous les siens pour préserver les intérêts du club formateur sur lequel sont braqués des regards envieux.
Cette belle jeunesse, le public de Chaban Delmas l’apercevra ce week-end autour du terrain où les minimes auront la joie et l’honneur d’être les ramasseurs de balles de l’UBB et de Bristol. « C’est un formidable cadeau offert à nos jeunes qui s’en souviendront toute leur vie. C’est génial de la part de l’UBB », se réjouissent en cœur le président et Tatiana Gerrer la très dynamique responsable du secteur jeunes et cheffe de projets événementiels. Pour les Moins de 14 ans le début de saison a été un peu compliqué mais rien d’anormal pour un groupe qui découvre le jeu à 15 et qui fait surtout preuve d’un remarquable état d’esprit.
Parce qu’il s’agit d’une catégorie charnière, le RCP a fait le choix d’étoffer l’encadrement composé des éducateurs Dylan, Pierre-Louis, Quentin, Julien accompagnés de Thomas, Sébastien et Franck pour la logistique. A leur tète, Tatiana Gerrer sera sur plusieurs fronts : « Il y a nos M14 ramasseurs de balles, mais nous avons aussi nos moins de 6-8 ans qui vont accompagner les joueurs à leur entrée sur le terrain. Pour la plupart, jamais ils n’auront été aussi prêts du terrain et des joueurs. Ils entrent dans une autre dimension. Et la journée sera belle car les Moins de10-12-14 vont s’entrainer une heure le matin, ensuite ils auront rendez-vous avec les Moins de 6-8 et leurs parents à la salle culturelle de Cénac pour une auberge espagnole et la visite du Père Noël avant de prendre la direction du stade Chaban Delmas. C’est merveilleux ». Pas mieux…