Louis Bielle-Biarrey : "On est quasiment dans le sprint final”

Après avoir brillamment représenté les Bleus lors du tournoi des 6 Nations, notre talentueux jeune joueur, Louis Bielle-Biarrey, est de retour au club. Il partage son expérience depuis ses débuts dans le rugby, évoque son parcours remarquable en équipe nationale, et se livre sur ses attentes pour le match contre le Stade Toulousain ce dimanche au Matmut Atlantique.


Louis lors d'UBB-MHR 

 

Louis, après avoir passé quelques années à Grenoble tu as intégré l’UBB en 2021. Pourquoi ce choix de venir à Bordeaux ?
Honnêtement, j’ai eu la chance d’avoir pas mal d’opportunités, Bordeaux ce n’était pas un club que je connaissais forcément vu que j’habitais loin d’ici, mais c’est un club qui m’intriguait. Au-delà de ça, le club avait le vent en poupe et c’est pour cela qu’il faisait partie de mes derniers choix. Ce qui a été déterminant dans mon choix final a été la visite du CEVA et la rencontre avec Laurent (Marti), du staff sportif de l’époque et des entraîneurs des espoirs… C’est à ce moment-là que j’ai eu un coup de cœur pour le club et que j’ai su que je voulais poursuivre ma carrière au sein de l’UBB.


Tu t’es vite acclimaté en commençant par jouer avec les espoirs, puis tu as intégré le groupe pro. À quel moment de ton parcours t’es-tu fixé pour objectif de devenir rugbyman professionnel ?
Je pense qu’à partir du moment où j’ai quitté Grenoble pour venir à Bordeaux, c’était clair dans ma tête : je voulais devenir pro. Réussir à atteindre cet objectif ça je ne pouvais pas le prévoir, mais ce qui est sûr c’est que je me suis donné tous les moyens pour réussir. Je suis mordu de rugby depuis que je suis tout petit, et j’ai eu cette chance d’avoir l’opportunité de vivre de ma passion, d’évoluer dans une belle ambiance de copains, de famille avec l’UBB.


D’ailleurs, pourquoi le rugby ?
Mon père vient de Toulouse, il n’en a pas forcément beaucoup fait mais le rugby fait partie intégrante de sa culture, et quand il a fallu choisir un sport, mes parents ont vraiment considéré le rugby pour ses valeurs. J’ai commencé à 5 ans, et en plus du rugby j’ai fait un peu de ski, un peu de judo en primaire, et un peu de badminton et de handball aussi au collège.


Tu poursuis tes études en parallèle de ta carrière de rugbyman…
Oui, mes parents m’ont toujours dit que les études étaient prioritaires sur le rugby. Dès que j’avais des mauvaises notes ils se servaient du rugby pour me « menacer » (rires). Mais ils ont eu raison de le faire, parce qu’ils savaient à quel point le rugby me tenait à cœur et donc j’avais des meilleures notes !
Plus sérieusement, ça me fait du bien d’avoir continué mes études car ça me permet d’avoir des moments de break, de m’ouvrir l’esprit et d’acquérir des compétences hors rugby. Même si par moments j’avoue que c’est plus difficile d’être constant par rapport aux cours, ça reste très important pour moi. Quand on ne fait que du rugby, on ne sait faire que du rugby et l’avenir est incertain, il me semblait important d’avoir un certain bagage « au cas où ».


Pour ton début de carrière pro, tu commences par jouer ton premier match à Brive, puis tu nous fais un match d’anthologie face aux Scarlets pour ta première titularisation. Tu préfères te souvenir de quelle “première” ?
Le match à Brive c’était beaucoup plus fort parce que c’est vraiment mon début en pro, ça m’a marqué, c’était vraiment un aboutissement pour moi. À ce moment-là, à mon âge, tu ne peux pas savoir si ce sera le premier d’une longue série ou l’un des seuls en tant que pro, alors j’ai profité un maximum. Je n’oublierai jamais ce match-là, d’autant plus qu’il y avait ma famille, c’est un super souvenir.


Louis après la victoire de l'UBB face aux Saracens. 

Retrouvez l'interview complète de Louis ce samedi soir dans le mag du match UBB - ST !

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